NFT pour quoi faire ?
NFT, un acronyme qui commence sérieusement à faire parler de lui. Avant tout, disséquons cette abréviation. NFT = « Non Fongible Token », en français « jeton non fongible », un jeton cryptographique. Quel drôle de terme. Mais qu’est-ce qu’il désigne et pourquoi fait-il autant parler de lui dans le milieu de l’art.

Pour faire simple, c’est un fichier numérique unique qu’on ne peut pas falsifier. Cela peut être, une photo, un texte, une musique etc. ainsi, il devient « commercialisable ». Ce n’est rien d’autre qu’une cryptomonnaie.
Même des tweets de Donald Trump sont vendus sous cette forme (mais c’est pour la bonne cause). Ce phénomène est apparu en 2017 avec CryptoKitties, une cryptomonnaie de chats numériques….
Bien évidemment, une partie du monde de l’art est tombée la tête la première dedans. Récemment des millions ont été dépensés pour acquérir des œuvres numériques. Par exemple, Sotheby’s a vendu plus de 15 millions de dollars une œuvre de l’artiste Pak. Les autres maisons comme Christie’s ont elles aussi emboiter le pas.
Mais pourquoi payer cher quelque chose de virtuel me direz vous, je ne saurais quoi vous répondre. Le point positif est pour les artistes qui ont ainsi une nouvelle façon de commercialiser leurs œuvres tout en protégeant leurs droits.
Le problème reste la spéculation. Comme le marché de l’art traditionnel, les investisseurs et spéculateurs ont envahi cet espace numérique et on craint que cela ne devienne une bulle financière prête à exploser. En 2020, le marché avait déjà atteint la somme de 207 millions d’euros .
D’après le renommé peintre Davick Hockney : Les NFT ne serait rien de moins « qu’une association internationale d’escrocs et d’arnaqueurs« . Chacun se fera sa propre opinion.

En attendant, on peut prendre la « fuite » et continuer à aimer le street art qui est gratuit et bien loin de tous ses affres.
Un article et un podcast de France info sur le sujet. Et une excellente explication sur le NFT de Courrier International