Le marketing de rue ou street marketing

L’affichage sauvage
Si le street art est depuis un bon moment passé du dehors au dedans, d’autres ont pris le chemin inverse. Certaines marques ont décidé d’envahir notre champ visuel. Je ne parle pas des affichages autorisés (type Decaux, colonne Morris) déjà nombreux mais de l’affichage sauvage, du street marketing. Sans doute s’estiment-elles légitimes, si par exemple elles vendent du streetwear ? Peut-être, outre l’avantage d’être peu coûteux ce mode de communication permettrait-il de mieux atteindre sa cible ? Il ne s’agit pas forcément de petites marques qui débutent et ont un budget serré, mais plutôt de leaders, type Nike, Adidas ou encore Innocent par exemple.
Non seulement, cela pollue les murs et notre espace visuel mais en plus elles ont l’outrecuidance d’envahir les spots de street art. Ainsi, certains lieux comme par exemple dans le Marais, où on pouvait régulièrement y découvrir des oeuvres, sont maintenant recouverts d’affiches au gré des saisons, lancement de produits et autres événements de vendeurs de “rê
ves”.
En 2016, la Mairie de Paris lançait les hostilités contre le street marketing
Et elle effectue un travail régulier sur l’ensemble du territoire parisien. Il semble que l’arsenal législatif ne soit pas suffisamment dissuasif.Je vais vous avouer quelque chose, quand je peux, je les enlève. Et il semble que cela soit la seule “arme” efficace.

Alors les marques inspirez vous du travail des artistes, mais ne descendez pas dans la rue pour nous offrir vos pitoyables posters et autres réclames. Utilisez les espaces autorisés et monétisés et non les espaces de liberté d’expression qu’il nous reste .
Lire l’article du blog Vivre le Marais et son article de mars 2018 sur le sujet.
Article du Figaro sur la Mairie de Paris et son travail contre l’affichage sauvage